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I told you so...

4 avril 2012

J'avais oublié de préciser

 

  Le dernier article, c'était un mini-test pour voir si vous suiviez...une sorte de teasing quoi. Vous méritez que je rewind un peu :)

Fin novembre 2011, au boulot. C'est le rush, les coups de fil les plannings les réunions les briefs les débriefs les clients les retards, tout part en vrille, trop de travail pour une seule personne. Moi et la loose on ne fait plus qu'un. Je commence à faire appel à des freelances. Très vite, même les contacts freelances que j'ai ne sont plus suffisants, on commence à regarder à l'intérieur même de la boîte. J., le fameux J. en question est assis derrière son mac au 2ème étage, je ne le connais pas il ne me connait pas. Mais il paraît qu'il est très bon, alors pourquoi pas ? Je le brief, je lui envoie un mail bien carré, il ne me répond pas. Je ne le relance pas car je sais qu'il ne peut/veut pas. Je balance le brief à quelqu'un d'autre. Je le croise souvent dans les escaliers, à l'entrée, aux pauses clopes. Ce sont des regards silencieux, avec dans ma tête un mix entre le "t'es au courant que tu m'as pas répondu pti con ?" et "mais il a peut-être pas reçu mon mail ?" pour un beau jour recevoir un mail de sa part disant qu'il est désolé de ne pas avoir répondu etc etc et qu'il se rattraperait avec un verre.

Un verre, après ton plantage sans réponse ? Mais tu rêves mon petit (il a 32 ans). J'ai accepté. On se parle, je l'aime bien. Un week-end on s'est donné rendez-vous pour faire les lutins et affronter Paris la veille de Noël. La vérité, c'est qu'on a pris plus de temps à discuter autour d'un Coca qu'à faire vraiment les magasins. Paris. Il pleut, mes "Uggs" glissent sur les pavés, je suis trempée. Il me tend son bras pour que je m'y aggripe et ne tombe pas. Au moment de se quitter, je veux lui faire la bise. Il se recule, me regarde et me dit: "Non, j'oserais pas :)". N'oserait-pas-euh-n'oserait-pas-quoi-je-vois-pas-trop-mais-attends...ah-je-crois que je Il m'attire contre lui et m'embrasse. On se quitte comme ça. Dans le métro je souris, c'était bizarre. J'étais sur Le Créa et c'en était un autre qui m'embrassait. On n'en a jamais reparlé et d'ailleurs, pendant 3 mois on ne s'est plus trop parlé. On était en agence, je savais qu'il savait pour Le Créa, il m'a laissé tranquille.

Jusqu'à ce que...trois mois plus tard, fin mars 2012.

 

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1 avril 2012

J.

 

     Jeudi soir au moment de se quitter on s'est embrassés. Il m'a proposé de boire un verre chez lui j'ai dit non. Samedi il était question qu'on se revoit, pourquoi pas le soir, moi je lui ai répondu que je voyais une copine. J'ai menti. Je crois que j'ai la frousse. Il est en train de vraiment me plaire et je reporte toujours. Oui, je crois que j'ai peur de tomber amoureuse.

 

 

24 mars 2012

Novembre.Décembre.Janvier.Février.Mars.

 

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Quelques mots pour me lancer, là je me sens coupable, je fais ma timide...

Alors rassurez-vous, je vais plutôt bien :) D'ailleurs je me dépêche d'écrire avant de rejoindre une copine au Parc Monceau (aprem productive en perspective). Qu'est-ce qui a changé depuis novembre ? J'ai arrêté de me ronger les ongles, du jour au lendemain comme par magie. Je porte Night Club de Mavala et j'adore. Je me suis coupée les cheveux. Moi qui les ai toujours porté de mi-longs à très longs, j'ai maintenant un petit carré plongeant que j'aime et qui me change vraiment. Je suis célibataire. Au début j'étais bien, et puis on a recouché ensemble et là c'est devenu difficile: beaucoup de pleurs et de questionnement. Maintenant je suis seule et je m'y fait à peu près. J'ai pris 2 kilos. J'ai pris un abonnement d'un an à la Gym Suédoise. Je cherche à savoir s'il existe des cours de longboard sur Paris. J'ai eu un CDI (et une promotion). Je n'arrête pas d'enchaîner au boulot, je suis fatiguée mais l'ambiance positive de l'agence m'aide beaucoup à tenir, c'est comme ma deuxième famille :) Dans 2 semaines je teste ma Smartbox, 1h30 de massage dans un institut pour bourgeois à Palais Royal. Et le weekend d'après je descends dans le Sud à Montpellier pour voir un copain et changer d'air. Au fait...le Créa de l'article de novembre là...eh bah je lui plaisais et moi j'étais comme une dingue et puis finalement c'était un pti c*n.

Je suis toujours sur Paris, j'ai toujours 24 ans, et je maintiens que 2012 sera l'année du changement.

 

25 novembre 2011

Mes excuses sur la place publique

 

     Je suis vraiment, vraiment, vraiment désolée pour le manque de news et de passages sur vos blogs promis puissance trois millions que je me rattraperai. En ce moment c'est un peu trop bizarre. Déjà, ça fait 3 semaines que je ne suis plus avec C. (3 ans et demie ensemble). Je me suis posée les bonnes questions, enfin je ne suis pas sûre et pourtant, j'y vois là une assez bonne décision. Et finalement, pour changer, j'ai un gros coup de coeur sur Le Créa - c'est-à-dire le jeune homme de l'ascenseur de mon boulot (oui celui-là même dont je vous parlais à peine, d'ailleurs je crois même avoir fait ma crâneuse genre "oh, lui je m'en fous" mais en fait pas du tout). Mes éternels coups de coeur se répètent. Je ne me sens pas super bien en fait. Samedi j'étais à une super soirée, et puis d'un coup je me suis mise à pleurer. Dans le métro quand j'écoute de la musique avec mon casque, j'ai un air triste. Quand je marche j'ai le regard vide. Et tout ça s'alterne avec de bons moments avec les copines, au boulot ou ailleurs, plein de rires et autant de sourires. Bref, je vous ferai un article sur Le Créa bientôt...

 


1 novembre 2011

N'importe où, n'importe quand

 

     J'ai envie d'un kebab. Mais étant donné que je viens de dépenser presque l'intégralité de ma prime ce week-end...je vais rester là où je suis c'est-à-dire sur mon lit, en pyjama, et plutôt manger les knacki de mon frigo avec ketchup biscottes ce soir.

      Hier matin j'ai ouvert les yeux et j'ai su dès les premières secondes, en regardant la lumière du jour filtrer les stores, qu'il faisait beau. Je n'ai pas levé les stores, parce qu'il ne faut pas abuser il n'était que 9h, en pont, et je voulais faire la grasse mat'. Qu'à cela ne tienne, le copain lui, s'est levé et a levé les stores... Il a décidé qu'on allait sortir bruncher. Depuis le temps que je le tannais avec mes brunchs, là j'avais franchement la flème. Entre-temps, j'ai reçu mon horoscope quotidien par texto, qui me disait que mon "mal de dos [allait] gâcher cette journée". Naturellement, plan B: lui montrer le texto en faisant la moue, jusqu'à ce qu'il craque pour me faire un massage. J'ai pas eu mon massage. On est ensuite sorti en quête de pancakes, bacon et autre salade de fruits. Sous un magnifique soleil d'automne.

      Je suis l'heureuse propriétaire de nouvelles lentilles couleur caramel et d'un nouveau pull en laine en forme de cape :) Je vais mettre les deux en même temps demain au boulot et si on me demande si c'est nouveau je répondrai "ça ? nouveau ? nooon tu rigoles ça fait longtemps !" Je ne sais toujours pas pourquoi je fais ça.

     Ce matin en ouvrant les yeux, j'ai su dès les premières secondes, en regardant la lumière du jour filtrer les stores, qu'il faisait beau. J'ai levé les stores, il pleuvait. Je suis retournée m'allonger sur mon canapé à côté de mes citrouilles, en attendant que mes copains de soirée se lèvent, et puis. Rentrer chez soi sous la pluie, en se disant que demain on reprend le boulot. Regarder dehors les parapluies et les Parisiens dessous, tandis que le métro traversait la capitale. Il y avait du monde. Il y a toujours du monde dans les transports les jours fériés. Je n'ai pas pu m'empêcher de regarder les quais à chaque station, cherchant inconsciemment, ne trouvant pas, mon Thomas que je ne reverrai plus jamais. Je crois que je me suis forcée à l'oublier mais au fond ce n'est pas le cas. Il m'est arrivé de croiser à l'autre bout du monde au hasard d'une rue australienne, une connaissance suédoise que je croyais ne plus jamais revoir de toute ma vie. On dit que le monde est petit. Alors peut-être qu'un jour je le recroiserai, Thomas. N'importe où, n'importe quand...

 


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25 octobre 2011

Je ne peux pas me la péter sur FB alors je viens ici

 

     Mail "Nous sommes heureux de vous revoir sur Facebook". Et merde, j'ai encore craqué. Premier message de come-back posté à une copine dimanche: "Meuf, tu me fais baver avec toutes tes pâtisseries sur ton mur!" suivi d'un statut spécial Rugby World Cup "V for victory !!!" pour faire genre je me suis réveillée tôt pour regarder le rugby mais en fait je connais même pas les règles, mais vive les Bleus allons enfants de la patrie et tout et tout. Mais sinon, pour changer de ces derniers posts où j'ai un peu trop parlé d'amour et d'eau pas-fraîche, je voulais vous dire que cet après-midi j'ai été convoquée dans le bureau de mes boss et ils vont me donner une...prime ! Une quoi ? Prime ? Connais pas.......

       Non mais sérieusement, la première prime de toute ma vie !! Comme je ne suis pas ingrate, je voulais partager une petite coupe de champ' avec vous, afin que vous puissiez m'accompagner chaleureusement dans ce pas en avant vers le statut de *Crésus*... je suis riche ! Enfin pas assez apparemment pour me payer un apparte, ni partir à New-York mais bref je travaille tellement comme une dingue, je suis contente qu'ils en tiennent compte et qu'ils soient aussi reconnaissants. C'est la première fois que j'ai des managers aussi géniaux, c'est la première fois qu'on me montre qu'on adore mon travail, c'est la première fois que je me sens autant épanouie dans le domaine professionnel... Pour les autres aspects de ma vie, tout n'est pas non plus au beau fixe mais je me sens sereine, je pourrais vous dire que tout va bien :) Mais trêve de bavasserie, ne perdons pas de vue l'objectif premier de ce post, nous sommes là pour p.i.c.o.l.e.r....... Tout le monde a sa petite flûte de champagne, tout le monde est servi ? Alors CHEERS :)

 

22 octobre 2011

On a tous quelqu'un que l'on croise souvent et qui nous aime en cachette, mais on ne le sait juste pas...

 

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        J'ai décidé de passer outre mon récent et malheureux épisode. Je sais qu'il faut que je prenne du temps pour réfléchir, notamment me poser les bonnes questions pour mon mec (C.) & moi. Je n'ai pas encore eu le déclic, mais j'espère que ça viendra. Autant j'aime suivre mon coeur en toute circonstance, autant là, j'ai peur de me précipiter, de prendre une mauvaise décision. Parce qu'il y a quelque chose qui cloche mais je ne sais pas encore exactement quoi. Pourtant, je me sens tellement bien avec lui, mon petit doigt me dit que c'est la bonne personne. Sa présence me rassure, il prend toujours soin de moi, il me prépare souvent de bons petits plats, il fait mille choses pour me faire plaisir...je crois qu'il est vraiment toujours aussi amoureux qu'il y a 3 ans et demi. Je n'avais jamais été autant la princesse de quelqu'un.

         Et moi ? Je le sens, quelque chose me bloque pour aller plus loin dans la relation, pour m'engager davantage. Pourquoi est-ce que je subis tout le temps des coups de coeur ? Que ce soit pendant ma relation actuelle avec C., mon ex ou quelqu'un d'autre, je pense que c'est un problème qui vient de moi. Si à chaque fois que la routine se pointe je me mets à craquer pour quelqu'un d'autre, on est mal barrés. Mais voilà, ça arrive vraiment de nulle part et lorsque c'est le cas, inutile d'essayer de contrôler quoique ce soit. Je ressens les choses trop vite, et ce trop plein de sentiments me fout dans la merde. Je crois que C. n'ose même plus me demander d'habiter avec lui tellement il sent que je ne dirai pas oui. En tout cas j'ai de la chance de n'avoir pas mieux connu mon Thomas du mercredi soir: j'aurai moins de peine à l'oublier. Il ne saura jamais qu'il aura été mon grand coup de coeur de l'année. En fait je ne l'oublierai jamais, ni ses regards intenses ni son gentil sourire... Mais je crois que je ne vais pas me focaliser dessus et avancer, sinon je ne suis pas rendue :)

 

20 octobre 2011

Ce qui (ne) devait (pas) arriver, arriva.

 

    On est mercredi soir...(un air de déjà-vu ?) Sauf que si tu te dis que oui, moi je vais te répondre que non. Parce que T. n'était pas là. Qu'à cela ne tienne, je me suis dit que je le verrais à la fin, comme d'habitude. Mais à la fin, toujours rien. Du coup bien sûr que je suis allée me renseigner...et là j'ai juste appris que T. ne viendrait plus, genre plus jamais. Qu'il avait démissionné. [...]

    Je suis déçue et tellement triste... Je ne le reverrai plus et je n'ai aucun moyen de le retrouver. Son dernier souvenir à mon sujet (si tant est qu'un quelconque souvenir de moi parvienne à lui venir à l'esprit) sera mon sourire niais de la dernière fois.......Ca me coûtait quoi de dire une phrase de plus que Bonjour. Pourquoi j'ai l'impression que je suis encore restée au stade d'ado attardée, non mais sérieux... comment ça peut encore être possible ? Je vais finir par croire que le destin existe vraiment, et qu'il a tout bonnement décidé que ça ne devait pas aller plus loin...Mais je m'en veux. Tout ce plein d'émotions depuis des mois, toute cette énergie pour avoir quoi au final ? Des putains de regrets de merde. J'ai envie de pleurer :(

 

12 octobre 2011

Rewind svp

 

     On est mercredi soir...vous vous doutez donc bien que je ne vais pas parler de bouffe dans ce post. En fait, je demande un joker s'il vous plaît peut-on revenir à mardi ? Parce que franchement, j'ai un peu les nerfs là. Et j'ai les nerfs parce que ce soir j'ai fait de la merde. Durée: 01h30. J'ai réussi à faire comme s'il n'existait pas pendant 01h27. Et à la fin je ne sais pas ce qu'il m'a pris il restait 3 minutes j'étais là j'ai craqué je l'ai regardé dans les yeux mais genre un de ces regards qui tue et voilà, panique totale bonjour...ce qui s'est traduit par un sourire absolument niais (mais NIAIS). Et long, de surcroît. J'suis trop vénère, j'ai tout cassé :( J'en reviens pas, notre seul contact de la semaine se résume en un sourire niais. Je vends du rêve à fond, comme d'habitude.

 

10 octobre 2011

Petite anecdote culinaire-professionnelle.

 

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      En fond de mon écran 24 pouces, au boulot. Ce matin mon boss est entré en fanfare dans notre bureau avec un sac immense sous le bras. J'étais déjà en train de m'exprimer par des "Nooon tu nous as pris un croissant chacun ? C'est gentil mais fallait pas" (tandis que dans ma tête: "Vas-y mais arrête de parler là, fais péter !") mais que nenni je l'avais bien sous-estimé... Au menu: une grosse brioche qui fait la taille de ta tête + au moins 20 petits pains + des scones + une belle montagne d'autres gourmandises. Tout ce festin pour le petit déjeuner de sa chère petite équipe (de trois). La matinée est passée très vite. A midi, le boss qui repassait par-là: "Quoi ya plus rien ??" Il restait 3 bouts de scones. B. la nouvelle stagiaire m'a montré du doigt "C'est pas moi, c'est T. !!" d'un tel naturel qu'il aurait été vraiment impossible qu'elle eut menti. Ouais une vraie b.a.l.a.n.c.e. la meuf quoi. Face à mon regard offusqué-quoi-mais-c'est-pas-moi, elle s'est sentie obligée de rajouter "non j'déconne hahaha"...qui n'a servi à rien puisqu'une fois de plus, j'ai dû avouer. C'est là que je me rends compte que quand même, j'ai le boss le plus cool de la Terre: même pas choqué il m'a regardé, puis a fini par me dire qu'il m'en ramènerai plus souvent, parce que ses salariés il veut en prendre soin pour qu'ils travaillent bien. Ce soir, apéro avec tout l'étage. Il était à peine 19h lorsque l'on m'a obligé à fermer ma boîte mail car apparemment je bosse trop et que si je ne rentrais pas tout de suite on n'allait pas m'acheter de vodka caramel pour le prochain apéro. Face à ça, je n'ai pas eu d'autre choix que de rentrer chez moi, tôt, sans culpabiliser et donc de bonne humeur ! :)


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